Gay panic defense

La gay panic defense est, dans certains pays anglo-saxons, une stratégie légale dans laquelle la défense explique la violence d'un accusé par une folie temporaire liée à des avances sexuelles d'une personne du même sexe[1],[2],[3]. La défense estime alors que ces avances sont tellement offensantes ou terrifiantes qu'il s'agit d'une provocation et que l'accusé a agi en état de légitime défense[4].

De même, il existe une stratégie dite de trans panic defense dans le cas d'attaques contre des personnes transgenres[1],[2],[5].

Il s'agit dans les deux cas de minimiser les faits, souvent en se fondant sur l'homophobie ou la transphobie de l'accusé qui auraient déclenché sa violence[6],[7].

  1. a et b Worthen M, Queers, Bis, and Straight Lies: An Intersectional Examination of LGBTQ Stigma, Routledge, (ISBN 978-1315280318, lire en ligne)
  2. a et b Fradella HF, Sumner JM, Sex, Sexuality, Law, and (In)justice, Routledge, , 453–456 p. (ISBN 978-1317528906, lire en ligne)
  3. HT Chuang et D. Addington, « Homosexual panic: a review of its concept », The Canadian Journal of Psychiatry, vol. 33, no 7,‎ , p. 613–7 (PMID 3197016, DOI 10.1177/070674378803300707, S2CID 30737407)
  4. Jordan Blair Woods, Brad Sears et Christy Mallory, « Gay and Trans Panic Defense » [archive du ], The Williams Institute - UCLA School of Law,
  5. Najdowski C, Stevenson M, Criminal Juries in the 21st Century: Psychological Science and the Law, Oxford University Press, , 71–74 p. (ISBN 978-0190658137, lire en ligne) :

    « The gay and trans panic defenses are rooted in antiquated ideas that homosexuality and gender nonconformity are mental illnesses (Lee, 2013). »

  6. Feminist Analyses of Gendered Representations, Peter Lang, (ISBN 978-1433102769, lire en ligne), p. 82
  7. Kathleen J. Fitzgerald, Kandice L. Grossman, Sociology of Sexualities, Sage, (ISBN 978-1544370651, lire en ligne)

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